Station de baguage, les résultats
Sur le site protégé le baguage est un suivi scientifique mené selon les protocoles nationaux du Centre de Recherche par le Baguage des Populations d’Oiseaux (CRBPO). Les populations de passereaux sont capturées lors de leur migration post-nuptiale (protocole SEJOUR et PHENO) ou au printemps (STOC). Les données récoltées : mesure de la taille de l’aile, mesure du tarse, estimation du taux de graisse accumulé par l’oiseau (sur une échelle de 1 à 4), poids total. Tous ces indicateurs alimentent une base de données nationale. Ainsi, un travail d’analyse permet de mettre en avant la viabilité de la population, de visualiser des accidents démographiques, d’appréhender des modifications environnementales qui impacteraient un cortège d’espèces dépendantes d’un même habitat ou ressource alimentaire.
Le bilan 2023 de la station de baguage de Plaisance ; et les bilans 2022, 2021, 2020.
Le bilan 2022 du programme STOC de la station de baguage de Plaisance
Le baguage des limicoles
Les résultats dans le cahier de biométrie des limicoles bagués en hivernage dans les pertuis charentais (mise à jour 2022) et un petit atlas de la répartition du Courlis cendré sur le site fonctionnel.
Depuis 25 ans, les limicoles font l’objet de recherches sur la réserve naturelle. Les objectifs sont de mieux appréhender les comportements des individus et espèces, l’usage fait au coeur de la mer des Pertuis (relations proie-prédateur), les évolutions intraspécifiques (évolution génétique, taux de survie). Cette opération de gestion s’inscrit dans des coopérations internationale (IWSG) ou nationale (RNF). En savoir plus.
Depuis 2015, dans le cadre du programme de recherche LIMITRACK, la LPO et le LIENSs collaborent afin d’améliorer la connaissance sur les limicoles côtiers présents dans les Pertuis Charentais. A titre d’exemple voici ci-dessous les données récoltées et traduites en trajet de migration pour le Courlis cendré, espèce européenne fortement menacée.
La réserve naturelle poursuit son effort de recherche auprès de partenaires scientifiques, le LIENSs toujours et également le CESCO (Centre d’Ecologie et des Sciences de la Conservation du Museum national d’histoire naturelle depuis février 2020.
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