La place de la réserve naturelle lors des migrations ou stationnements des oiseaux d’eau
60 000 limicoles, 30 000 canards et oies séjournent en moyenne chaque hiver sur la réserve naturelle. Les oiseaux du paléarctique occidentale se déplacent du cercle polaire jusqu’au continent africain.
Grands migrateurs (jusqu’à 20 000 km en aller et retour), super performeurs (1000 km/24h), ces oiseaux sont vulnérables si leur rythme de vie entre temps d’alimentation et temps de repos est bousculé. La réponse de l’Etat a été ici la mise en place de réserves intégrales permettant de préserver les reposoirs des oiseaux.
La communauté scientifique s’engage
Les espèces d’oiseaux d’eau restent menacées à l’échelle de la planète (source Wetlands International).
Certaines familles semblent moins impactées : statut de protection des espèces, capacité d’adaptation, évolution génétique et phénotypique.
tiré de http://fr.wpe.wetlands.org/
Sans frontières, les oiseaux parcourent la planète selon des routes aériennes, ponctuées d’espaces naturels accueillant. A ce titre en France, les réserves naturelles participent à la préservation de la biodiversité.
L’exploitation de la réserve naturelle par les oiseaux d’eau
Ci-contre, l’unité fonctionnelle minimale exploitée par les limicoles et anatidés autour de la RNN de Moëze-Oléron.
Le baguage, le comptage sont des opérations de gestion permettant d’alimenter la connaissance internationale sur les mouvements des oiseaux (pourquoi, quand, comment) et sur la capacité des espèces à s’adapter à de profondes modifications de leur environnement (changement climatique, destructuration d’habitats).